Bonjour,
Pour compléter la réponse de Zoé qui est fort juste ...
De plus certains éducateurs ont des primes qui viennent compenser les particularités de leur champ d'intervention (horaires de nuit, Weekend, etc). Ce que les association tutélaire employeurs ne peuvent proposer à leurs salariés en raison de la dotation global (qui risque si j'ai bien compris, d'entrer dans des plans pluriannuels de financement). En clair ça va pas s'arranger.
Par ailleurs la grille indiciaire MJPM n'existe pas encore dans la CC 66 et comme cette convention collective est en rénovation et négociation depuis ..... ans vous pouvez toujours attendre une reconnaissance ou un salaire en rapport à la fonction de mandataire. La réforme a tout prévu sauf l'introduction de la fonction dans la CC66. (Il y a des oublis qui posent question)
En partant d'un principe de base du Code du Travail :"à travail égal, salaire égal" qui induit en soit: "à travail pas égal, salaire pas égal" je me suis intéressée à la question de la reconnaissance (morale et financière) des salariés MJPM.
En effet le CNC existe et correspond à une validation de compétences précises, dans des domaines d'application définis légalement, qui dépassent largement le cadre d'exercice de la fonction de travailleur social exigée comme prérequis.
Je ne sais si mes recherches dans ce sens sont justes mais je pense que l'ensemble des salariés MJPM de France gagneraient à saisir le Ministre du Travail ou/et la Commission des Négociations Collectives afin d'obtenir un arrêté d'extension de cette (ces) convention(s) pour qu'enfin la fonction de MJPM existe dans la CC66 (quid des hospitaliers, etc).
Je pense pour ma part que tant qu'elle n'existe pas nous ne sommes pas réellement reconnus et que l'évolution du contexte de travail ne présage que du pire. Sauf si, .....
N'étant pas juriste, je suis encore en attende de réponses sur la validité juridique et les modalités de mise en place d'une telle démarche.
Vos connaissances en droit peuvent-elle m'éclairer sur ce point?
Au plaisir de vous lire.