bonsoir, merci pour vos réponses.
A priori, le psychiatre qui l'a examiné n'a pas détecté de d'altération mentale.
Ce qui m'inquiète c'est que l'assistante sociale nous (ses enfants) culpabilise et nous menace d'éventuelles retombées morales juridiquement avérées.
Est-ce fondé ?
Pourquoi l'assistante sociale nous met une telle pression alors que la DGCS,
ici,
écrit clairement :
L'ouverture d'une mesure de tutelle ne peut être demandée au juge que par les personnes
suivantes:
- la personne à protéger elle-même, son conjoint, le partenaire avec qui elle a conclu un pacte civil de solidarité (sauf en cas de rupture de la vie commune), un membre de sa famille, la personne en charge de sa protection, d'autres proches entretenant des relations étroites et stables avec elle,
- le procureur de laRépublique, qui formule cette demande soit d'office, soit à la demande d'un tiers(par exemple : médecin, directeur d'établissement de santé, travailleur social).
Pourquoi cette assistance sociale ou la direction de l'hôpital ne prennent t-ils pas eux même à leur charge cette décision ?
Pourquoi n'assument t-ils pas leur responsabilité, eux, qui sont experts de la santé et de la vie sociale avec dans leur hôpital, le patient qu'il leur est possible d'examiner ?
Pourquoi nous mettent t-ils nous dans cette situation embarrassante et culpabilisante ?
cela me semble être une atteinte à des valeurs humaines fondamentales concernant la vie privée et le libre arbitre.
Il va sans dire, bien sûr, que notre père refuse catégoriquement toute mise sous tutelle ou curatelle.