Le sort des créanciers alimentaires d'une PMPJ

Quel est le sort des créanciers alimentaires d'une Personne Mise Sous Protection Judiciaire ? Spécialement lorsque la créance alimentaire a toujours été payée sous forme d'hébergement au domicile parental. Par exemple un enfant d'abord mineur, puis dans les études, puis avec un emploi précaire peu rémunéré (sous le SMIC), entrecoupé de périodes de chômage.
Est-ce que le juge des tutelles qui remplace dans la gestion du partrimoine, par délégué interposé, la personne protégée doit veiller à ce que la dette soit payée ?
Est-ce que le mandataire judiciaire doit informer le JT de la situation ?
Est-ce que le créancier alimentaire doit se contenter de compter sur le mandataire judiciaire ?
Est-ce que le créancier alimentaire peut espérer légitimement rester à son domicile sans risquer les suites d'une saisie immobilière et des meubles meublants ? A quel titre peut-il obtenir le maintien de son hébergement ? Protection contre un abus du droit d'expulsion ? Droit du déposant nécessaire de ses affaires mobilières ? Droit général au logement ? Simple titre de créance alimentaire ? Existence implicite d'une constitution de droit d'usage et d'habitation ? Usucapion si son hébergement par les parents a duré plus de 30 ans ? Existence implicite d'un bail si l'enfant versait de temps en temps une somme ?
Est-ce que le créancier alimentaire doit plutôt compter sur le juge aux affaires familiales pour faire protéger ses droits contre le protecteur de son débiteur alimentaire ?

N'est-ce pas une situation où la famille codomiciliée, qui a les mêmes intérêts à sérieusement protéger le patrimoine du protégé que le protégé lui-même, devrait être nommée aux affaires plutôt qu'un professionnel ?