Je ne pense qu'il existe de solution miracle, dans l'absolu tout ce qui relève du domaine médical et donc psychiatrique sont des décisions strictement personnelles dans lequel nous n'avons pas à intervenir. On ne pourra pas l'obliger à engager un suivi psy auprès d'un CMP par exemple s'il s'y refuse.
S'il y a un suivi CMP préexistant, ça facilite grandement les choses puisqu'on a déja des médecins et des AS dans le circuit, qui sont des relais précieux dans le suivi de la personne. Je ne sais pas dans quel département de l'IDF tu as travaillé, mais les CMP sont généralement assez réactif.
Reste le cas extrême de situations qui se dégradent énormément avec des problèmes psy latents, et que la personne met son intégrité en danger (insalubrité du logement principalement), il existe toujours la possibilité d'une HDT. Le plus important dans ce cas est de bien préparer l'hospitalisation.
A savoir contacter le CMP pour présenter la situation (si aucun suivi CMP avant bien sur) pour s'assurer de la bonne marche de l'hospitalisation et surtout de la sortie. Quand la situation est vraiment complexe, on peut après jouer avec des sorties d'essai avec des obligations de suivi au CMP et après s'engouffrer dans la brèche pour (re)mettre en place des intervention d'auxiliaires de vie à domicile ou autres.
Ca permet de désamorcer certaines situations.
On peut aussi profiter de la vague de révision des mesures pour renouer un lien psychiatrique.
Sinon il existe des services de soins psychiatriques ambulatoires qui interviennent au domicile de nos protégés quand toutes les solutions ont été balayées. Ils servent de relais entre le protégé, nous et le CMP.
Reste que de toute façon, c'est le protégé qui aura le dernier mot. S'il refuse envers et contre tout de collaborer dans un processus de suivi... on peut tout essayer sans réelle chance de succès.