emission TV FR3 "TUTELLES : Nos parents spoliés"

Bonjour
je suis triste car j'adore mon métier. Je suis dégoutée de constater que certaines personnes agissent comme cela
J'ai eu beaucoup d"emotion à écouter les 2 dames et je ne comprend pas comment une curatrice peut agir de cette façon.
Il me semble que l'article 459-2 dit "La personne protégée choisit le lieu de sa résidence"
Elle ne connait donc pas la loi ????
Sans commentaires.......

bonjour

j'ai regardé l'émission et rien ne m'a étonné; ce n'est pas nouveau ce genre de reportage. il suffit d'un cas de malversation et toute une profession est salie.
En même temps, tout n'est pas faux: combien d'UDAF ont facturé sur un même dossier des émoluments Etat et mois-gestion de TPSA? fonctionné avec un compte pivot qui générait des intérêts servant d'ailleurs à financer des créations de service...
C'est vrai aussi que le secret professionnel est un bon argument et permet de ne pas répondre à certaines questions embarrassantes.
Combien de fois, j'ai entendu le discours très très beau fait par ce chef de service de l'Institution!
ça permet quand même de réfléchir sur ces propres pratiques, de ne pas faire dans l'excès de pouvoir.

Je partage votre avis. Ce reportage était dans l'ensemble négatif pour la profession et absolument pas représentatif du monde de la tutelle.

Par contre, j'ai apprécié le reportage avec la juge des tutelles du TI MONTBRISON. Elle m'a semblé vraiment aller au coeur des choses ... malgré les faibles moyens donnés à l'ensemble des professionnels de la tutelle (juge des tutelles, greffiers, mandataires judiciaires...). Cette personne m'a semblé très humaine......

On a l'impression que le but de ce reportage était uniquement de "salir" les tuteurs, de donner une image négative d'être sous tutelle.....CECI EST BIEN REGRETABLE !!!

richard écrit:

On a l'impression que le but de ce reportage était uniquement de "salir" les tuteurs, de donner une image négative d'être sous tutelle.....CECI EST BIEN REGRETABLE !!!

Si la profession était réellement fédérée ou représentée par un syndicat, un droit de réponse ferme à ces journalistes ne tarderait pas...

La Fédération Nationale des Associations Tutélaires (FNAT) pourrait demander un droit de réponse

Ils s'en foutent du moment qu'une association a été citée en exemple de bienfaisance avec quelqu'un qui faisait apparemment plus que correctement son boulot. Puis il ne faut pas se voiler la face, la profession garde une mauvaise image malgré cette réforme où chacun des intervenants reste dans son coin en défendant ses propres intérêts et en ne reconnaissant toujours pas "son voisin"