« Avec Les Gratitudes, c’est de la vieillesse — et, dans certaines pages sévères, de la façon souvent indigne dont notre société obsédée de rentabilité traite les personnes âgées — qu’il s’agit. Cela à travers le destin de Michka, une vieille femme à qui les mots peu à peu échappent — et avec le langage qui se délite, le verbe qui trébuche et se refuse, c’est la vie même qui s’enfuit, l’effroi qui s’installe dans les pensées décousues, bientôt le corps qui s’affaisse et se défait, l’énergie vitale qui s’amenuise jusqu’à parvenir au bord de l’extinction ». (Télérama, Nathalie Crom, 6 mars 2019)