D'un point de vue juridique, le binôme ne règle actuellement pas grand chose quant à la continuité de service puisque pour la plupart des actes, seul le mjpm mandaté par le juge a le droit d'agir et il ne peut pas déléguer sa mission
par contre cela réduit les charges de fonctionnement et dégage du temps pour la mission et pour la qualité d vie personnelle du mjpm par l'embauche d'un assistant en charge de toutes les charges qui sont déléguées ou annexes de secrétariat, saisie, recherches, gestion des rendez vous, des appels.. parce que l'embauche d'un assistant nécessite d'être rentabilisé par une hausse de dossiers importante
en revanche, effectivement, les organisations de représentation travaillent sur une évolution du mandat qui pourrait, pour la continuité de service notamment, être délégué ou partagé mais rien n'est acquis actuellement et l'immense majorité des mjpm exerce seule et sans assistant, je ne suis pas certaine que cela détermine l'obtention des agréments
personnellement , je m'étais posé la question à un moment de mon activité mais j'ai rapidement renoncé parce que je reste convaincue que toute forme d'association (scm, sci, sas, sarl pour d'autres activités...) est voué à l'échec ou expose à plus de désagréments que d'avantages et je tiens trop à mon indépendance, vie personnelle et professionnelle confondues mais je ne nie pas les contraintes liées tant à l'exercice d'une activité indépendante en général qu'à celle ci en particulier. C'est aussi une question de personnalité.
mais cela n'engage que moi
vous devriez vous rapprocher de la fédération et demander à rencontrer quelques mjpm installés en scm, vous auriez d'autres avis de l'intérieur