Bonjour à tous,
Mon beau frère est en situation de handicap, il est une personne majeure protégée sous habilitation familiale générale d'assistance. Mon beau frère est propriétaire d'un appartement dans lequel il ne vit plus puisqu'il a souhaité vivre dans un foyer pour travailleur en situation de handicap étant salarié dans un Esat. Il a souhaité vivre dans un foyer parce que son père qui vivait avec lui dans son appartement était malade et ne pouvait pas s'occuper de lui. Depuis son père est décédé et son appartement est vide puisqu'il vit dans un foyer mais continu de payer les charges.
C'est pourquoi après s'être rapproché d'un notaire spécialisé, il nous a été conseillé de vendre son appartement. En effet, sa soeur ayant fait toutes les démarches auprès de la MDPH et de l'aide social et ayant obtenu ces aides, nous savions que si nous remettions l'appartement de mon beau frère en location, celui-ci aurait perdu une partie de ses aides puisque le revenu locatif rentre dans ses revenu. Aussi afin d'éviter qu'il perde ses aides, nous pensons qu'il est préférable pour mon beau frère de vendre son appartement puisqu'en effet, le patrimoine ne rentre pas dans le calcul de l'aide sociale. C'est pourquoi nous avons fait une demande de mise en vente de son appartement auprès du juge des tutelles. Cette appartement a été occupé pendant 20 ans par ses grands parents, il y a vécu avec sa soeur beaucoup de bon moment. Cette appartement à donc une valeur sentimentale. Sa soeur souhaite du coup lui racheter l'appartement de manière à ce que ce bien reste dans la famille. La demande que nous avons formulé au juge des tutelles concerne la vente de l'appartement et l'achat par sa soeur de ce bien. Mon beau frère est à l'heure actuelle incapable de vivre seul dans son appartement. Cette appartement lui coûte près de 300 euros par mois. Nous avons effectué notre demande en mars 2022 et nous avons été reçu par le juge des tutelles en juin 2022. Lors de cette entretien ou nous avions été convoqué tous les trois, nous avons été surpris que le juge entretienne seul mon beau frère qui demeure une personne vulnérable qui n'a pas toutes ses facultés intellectuelle pour répondre aux questions du juges. Lors de la préparation de cette entretien, mon beau frère avait fait par de sa peur de vivre seul et que pour lui il était mieux en foyer avec ses amis et ses éducateurs. Seulement lors de l'entretien qu'il a eu seul avec le juge, il s'avère que quand le juge nous a demandé de rentrer après 20 min d'entretien avec mon beau frère, le juge interpelle sa soeur en lui disant "madame on a un problème, votre frère ne veut pas vendre, parce qu'il souhaite vivre dans son appartement".
Ce qui va en parfaite contradiction avec ce que nous avions évoqué dans notre demande auprès du juge. Conscient de la fragilité de mon beau frère, le juge a estimé que nous étions à la limite de l'exercice. Chose qui m'interpelle car n'ayant pas assisté à l'entretien individuel qu'a subit mon beau frère, nous ne savons pas quelles questions lui ont été posé, en revanche quand on lui a reposé la question de savoir si il voulait vendre son appartement il a répondu oui. Bref, je m'interroge donc sur le fait que le juge est entretenue seul une personne majeure protégée sous habilitation familiale par assistance. Le juge nous avait promis une réponse le 22 juin 2022. Nous avons eu la notification du jugement le 28 octobre 2022. Le juge a rejeté la demande en considérant que mon beau frère même si il était d'accord pour vendre son appartement à sa soeur, il ne souhaitait pas que cette appartement soit occupé par des tiers. Il considère également que la vente de l'appartement n'est pas nécessaire puisqu'il selon lui il n'obère pas d'incidence financière pour mon beau frère. Je rappel que cette appartement lui coûte 300 euros par mois depuis plus d'un an soit plus de 3600 euros dans le vent puisqu'il n'y vit plus.
Ma question est la suivante, étant donné le faible niveau de compréhension de mon beau frère par rapport notion technique de la gestion de son patrimoine, le juge avait il le droit de recevoir seul mon beau frère sans qu'il soit assisté par un tiers sachant que sa soeur était en opposition d'intérêt, nous sommes d'accord sur le fait que ça ne pouvait être nous, mais le juge aurait il du nous informé de la procédure et nous signifier que mon beau frère aurait pu être assisté par une tiers personnes?
Nous souhaitons faire appel de cette décision mais nous avons besoin d'aide pour apporter des éléments au dossiers.
Merci pour vos réponse