Bonjour
il est en effet plus compliqué de suivre une personne sans domicile, pour des raisons pratiques évidentes. Comme le conseille AAH, le CCAS peut être un bon relais.
La sécurisation du compte pourra être le moyen ultime de le contacter si vous n'y parvenez pas autrement, car le manque d'argent l'obligera à entrer en contact avec vous.
Un compte argent de vie : oui, c'est adapté. A la Poste ? c'est la dernière banque où j'ouvrirais un compte, leur fonctionnement archaïque est une véritable entrave à notre suivi. Toutes les banques proposent des systèmes de retrait, vous verrez d'abord avec la sienne puis avec les banques du centre ville où il réside. Conseil d'amie !!
Consulter son casier : ce n'est vraiment pas une démarche apparaissant dans son intérêt, mais plutôt dans le vôtre, non ? Si vous vous sentez en danger, il vaut mieux demander votre dessaisissement.
Les points de vigilance : ceux qui relèvent de votre mission 1ère : protection du logement et de la personne. Cela suppose des entretiens croisés avec les services sociaux pour ouvrir tous les droits, proposer des solutions de logement et recueillir sa volonté, par écrit ou devant témoins, afin de démontrer votre démarche. De la traçabilité en sorte.
Il faudra de la modestie : vous devrez adapter votre intervention à ses capacités à changer ou non son mode de vie. Complexe !
Je vous invite à vous rapprocher des confrères ayant de l'expérience dans votre ville.
Cordialement
Anne-Laure ARNAUD
Mandataire Judiciaire à la Protection des Majeurs
Secrétaire adjointe de la Fédération Nationale des MJPM Indépendants (FNMJI)
www.fnmji.fr