Les Conseils generaux et la dependance

Je vous conseille la lecture du rapport INSEE qui porte sur :
"Aides sociales à l'insertion et aux personnes âgées
Les situations contrastées des départements"


29/04/11 - Fin 2009, les conseils généraux versaient des prestations sociales à
quelque 3,3 millions de personnes, dont 2,7 millions concernées par l'aide
sociale à l'insertion (RSA) et aux personnes âgées (APA), selon une étude
publiée par l'INSEE, qui met en évidence des "situations contrastées" selon les
départements. Le financement de ces deux prestations représente pour ceux-ci
plus de la moitié de leur budget social en 2008 contre le quart en 2000. Mais
tous ne sont pas logés à la même enseigne. Le nombre de bénéficiaires dépend
étroitement du taux de pauvreté, de la taille de la population de chaque
département et de sa structure démographique. Rapportée à la population d'âge
correspondant (l'ensemble de la population pour le taux de personnes couvertes
par le RSA, les personnes de plus de 75 ans pour les aides aux personnes âgées),
la part de bénéficiaires varie fortement d'un département à l'autre : de un à
trois entre le département où le taux de bénéficiaires est le plus faible et
celui où il est le plus élevé, et même de un à quatre dans le cas de la
population couverte par le RSA. L'INSEE distingue un groupe de départements
particulièrement favorisés. En Haute-Savoie, dans la Marne et dans les
départements situés dans le bassin parisien (les Yvelines, l'Essonne, les
Hauts-de-Seine, la Seine-et-Marne et l'Eure-et-Loir), la proportion de personnes
couvertes par le RSA et de personnes âgées bénéficiaires de prestations est
inférieure à la moyenne nationale. Le taux de pauvreté est faible dans ces
départements, y compris chez les personnes âgées, et leur population est plus
jeune que la moyenne nationale. A l'opposé, un autre groupe est en situation
critique, cumulant les handicaps. Il s'agit de départements du Sud (Hérault,
Ariège et Tarn-et-Garonne) et du Nord (Pas-de-Calais, Ardennes). A Paris, malgré
un niveau de vie élevé, la part des bénéficiaires du RSA et de l'APA "est dans
la moyenne nationale".
> www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1346

Bonsoir,

Merci pour la mise en ligne de cet article qui confirme certains points que j'imaginais déjà. Un dossier de demande d'APA (domicile) a été établi à 2 reprises ces dernières années pour ma mère qui est dépendante, avec de gros soucis de santé et de perte d'autonomie, dont je suis aujourd'hui le tuteur. Ces dossiers ont systématiquement été rejetés ! Et pourtant, manifestement d'autres personnes âgées en bien meilleure santé et avec des ressources financières plus importantes, perçoivent l'APA !...

J'ai donc écrit dernièrement au CG du département où réside ma mère pour demander une révision pour la prise en charge au titre de l'APA. J'espère cette fois-ci que son médecin traitant assistera au rendez-vous avec le travailleur social du CG qui devrait se déplacer au domicile de ma mère pour se rendre compte de sa situation.

Comme quoi, il existe une disparité certaine entre les aides attribuées par les départements même si, à la base, leurs compétences obligatoires dans le domaine social restent les mêmes.

Bonsoir,
Pour une demande d'APA à domicile, il faut la justifier par des travaux dans le logement (genre baignoire avec assise et porte, monte escalier etc...) ou des heures d'aide ménagère. Mais dans tous les cas une personne du CG doit venir vérifier le bien fondé et le bon emploi des fonds débloqués.
Avez-vous le GIR de votre maman ? A voir, avec son médecin traitant.
Beaucoup de démarches à faire et la prise en charge est effective à compter de la date d'acceptation du dossier donc pas de rappel.
Bon courage