Excusez moi, mais je tiens à préciser le sens de ma pensée sur votre sujet fort délicat j'en conviens.
Une mesure de protection n'est pas et ne doit pas être veçue comme une mesure coercitive. Elle s'exerce au bénnéfice, donc en partenariat, avec la personne à protéger.
Bien sûr cela n'est pas toujours facile ou possible.
Mais il ne faut, je pense, pas perdre de vue que la personne bénéficiaire vit cela, au moins en début de mesure, comme une violence faite à ses liberté de disposer d'elle même, de son argent (symbole de pouvoir et de liberté dans cette société).
A mon sens, il est toujours préférable dans une démarche d'ouverture d'en informer le bénéficiaire quitte à se facher avec lui.
Je n'ignore pas que la demande d'ouverture est douloureuse et couteuse pour le demandeur et qu'elle vient en réponse à des constats indéniables.
Chaque demandeur, chaque situation est singulière, unique. Mais c'est une démarche qui est faite "pour le bien" de la personne à protéger. Donc on ne peut pas faire comme si ...., on ne peut pas faire sans informer la personne concernée et le faire directement peut garantir un exercice futur réélement bénéfique.