Bonsoir
il n'y a pas de règle. Dès l'instant où vous vous êtes assurée que les droits du majeur avait bien été respectés.
J'assiste aux audiences à chaque fois que je pense que mon témoignage pourra aider le majeur, notamment en correctionnelle, qu'il soit mis en cause ou victime, et ce dès l'instant où mon témoignage ne vient pas à l'encontre de ma mission de protection. En pratique, cela a presque toujours été utile pour aider le protégé victime ou donner une juste idée de la personne.
Pour le JAF : j'estime que ce n'est pas ma place, si l'action en justice concerne les actes strictement personnels.
Aux assises, je n'ai jamais eu le cas, mais je pense que si vous devez témoigner, vous le saurez à l'avance. Et dans ce cas, il me parait utile d'être présente pour cette occasion. Pour sa défense, il y a l'avocat. Donc si vous n'êtes pas appelée à la barre, que vous n'avez rien à ajouter de plus par rapport aux conclusions de l'avocat, votre présence n'est pas indispensable. En revanche, les cours préfèrent souvent qu'on soit présents.
Désolée de ne pouvoir donner d'avis plus tranché, mais c'est le lot de notre métier.
Cordialement
Anne-Laure ARNAUD
Mandataire Judiciaire à la Protection des Majeurs
Secrétaire adjointe de la Fédération Nationale des MJPM Indépendants (FNMJI)
www.fnmji.fr