Oufffff...,
Votre réponse est rassurante zegram69 et vous remercie encore de me faire bénéficier de votre expérience.
En réponse à CatherineG que je remercie aussi pour son éclairage, il n'est pas envisageable que je rencontre ce personnage monstrueux que l'égocentrisme et l'avarice n'ont pas encore étouffés, fût-il pour négocier quoi que ce soit.
Cependant, un dernier détail m'inquiète encore.
J'ai été désigné curateur de mon petit frère, à sa demande, il y a très peu de temps : Décision du 16/02/2021.
C'est donc naturellement que je me suis rapproché, dès la semaine dernière, de l'ex. mandatrice de mon petit frère, dont je prends la relève, pour qu'elle me briefe, de manière générale, sur cette nouvelle responsabilité que je prends et manière plus particulière sur la gestion de la situation de mon petit frère.
A cette occasion, j'en ai profité pour évoquer la situation que j'ai exposé sur ce forum concernant mon père biologique.
Cette dame, apparemment expérimentée, m'a tout d'abord répondu de manière spontanée : "ça sent le JAF votre histoire".
Par la suite, elle m'a expliqué d'une part que, dans l'état actuel des choses l'ehpad ne mettrait jamais mon père à la porte de leur établissement (et je le conçois parfaitement) mais que d'autre part ils avaient la possibilité de cumuler les dettes qu'ils auront le droit de faire valoir à terme auprès des descendants via une procédure civile.
Elle m'informe enfin que lors d'une saisie du JAF, deux reports d'audiences sont autorisées.
Compte tenu de ces informations, si je n'entame aucune démarche de ma propre initiative auprès du JAF pour accélérer les choses, la dette risque de s'accumuler, dès de mois-ci, dette dont je prends le risque aussi d'être condamné, pour partie, à terme.
La curatrice de mon père biologique ne semble pas du tout pressée vu qu'elle a laissé filer 8 mois entre la décision du Conseil Départemental et la sollicitation des descendants, dont je fais partie, et qui date du 09/02/2021.
J'apprends par le net, sur des sites juridiques, que toute saisie du JAF doit faire l'objet d'une demande d'accord préalable à défaut de laquelle la demande de saisine sera rejetée.
Au vu de l'ensemble des informations complémentaires que je viens de vous livrer, dois-je effectivement me mettre dans une position d'attente, comme vous le préconisez Zegram69, auquel cas, si la curatrice de mon père biologique (qui manifestement a du mal à être réactive et à se projeter sur du moyen ou long terme ou bien cela fait-il partie d’une stratégie) n'arrive pas à le persuader de changer d’ehpad dans les plus brefs délais, cette situation risque de perdurer avec les risques déjà évoqués de faire l’objet d’une procédure au civil entamée par l’ehpad pour remboursement de dettes.
Ayant eu connaissance de la situation, ne pourra-t-on pas me faire le reproche de ne pas avoir bougé, justement ?
Tout un tas de questions qui se posent à moi maintenant…
Tout au long de ce WE, pourri par cette situation, ma réflexion a évoluée (en fonction des informations récoltées auprès de la curatrice de mon petit frère, mais que je ne vous avais pas livrées jusque-là, et des informations que vous avez bien voulu m’apporter sur ce forum et dont je vous remercie encore et encore) j’avais envisagé de saisir personnellement le JAF en référé (afin de gagner du temps sur la résolution de cette situation) en considérant que le courrier de la curatrice de mon père biologique et ma réponse négative par mail en retour constituait, de fait, la tentative d’accord amiable obligatoire avant toute saisine du JAF.
Le conseil de Zegram69 me freine un peu dans ma prise de décision mais les informations recueillies auprès de la curatrice de mon petit frère concernant la présente situation avec mon père biologique et que je ne vous livre que maintenant, n’étaient pas connues.
Et donc, je saisie le JAF en référé ou je ne bouge pas ? J’attends vos réponses pour me décider de manière définitive.
Enfin, et c’est la raison qui a justifié mon choix de départ d’exposer ma situation dans la rubrique « responsabilité du curateur » :
N’y a-t-il pas faute de la part de la curatrice de mon père biologique qui, lors de l’inventaire à sa prise de fonction aurait d’ores et déjà dû alerter les descendants, a priori redevables de l’obligation alimentaire, d’une situation qui ne pouvait perdurer à terme ?
N’y a-t-il pas faute de la part de la curatrice de mon père biologique qui, après la notification de refus du Conseil Départemental le 08/07/2020 à sa demande d’aide complémentaire, aurait pu prévenir, 8 mois plus tôt, les descendants susceptibles d’être sollicités au titre de l’art. 205 du cc d’une situation inéluctable à terme, plutôt que de nous mettre devant le fait accompli, lequel va générer des dettes immédiates qui auraient être évitées en s’y prenant plut tôt et avec une décision de justice éventuelle prise en amont ?
Merci de vos réponses que j’attends désormais avec une grande impatience afin de prendre ma décision définitive de saisir le JAF dans les plus brefs délais ou non.