Les 2 exemples cités ne sont pas contradictoires mais complémentaires. Ils illustrent les 2 mécanismes déterminant la durée de prescription : la capacité juridique et la connaissance de l'existence de l'acte.
Mais il y a une sacrée différence entre ces 2 mécanismes : la condition du 1er est simple à démontrer, tandis que celle du 2° est beaucoup plus difficile !
Donc effectivement le délai est "généralement" de 5 ans après la levée de la mesure. Mais si le majeur peut démontrer qu'il n'était pas au courant alors le délai peut commencer à courir beaucoup plus tard (d'ailleurs c'est vrai pour vous ou moi ou n'importe qui même sans mesure de protection juridique). Mais encore faut-il arriver à prouver qu'on n'était pas au courant... et ça c'est pas gagné !
en 2010, le majeur pourrait toujours dire qu'il en a eu connaissance plus tôt.
Euh... oui certes... mais pourquoi la victime voudrait-elle réduire le délai de prescription ?

Si elle ne veut pas que l'acte irrégulier soit rectifié il lui suffit de ne rien faire... elle n'a pas besoin de démontrer que la prescription est passée !
Où alors j'ai pas compris la remarque