Pour ma part, papypierre, je crois bien sincèrement que l'erreur est humaine, que les situations soent suffisamment variées pour qu'il arrive que des erreurs se glissent dans notre travail, aussi consciencieux soyons nous. Pour se détendre un peu, pouvons nous dire qu'une "faute avouée est moitié pardonnée" ? Nous sommes des humains, pas des machines. Un collègue qui fait une erreur et annonce de lui même l'avoir faite me semble d'une honnêteté peu discutable. C'est mon humble avis, je me trompe peut être... Comme tout le monde quelquefois... C'est vrai que ce n'est pas une démarche évidente de voir un proche faire l'objet d'une ordonnance de mesure civile, et je suppose que s'il s'agit de soi même, cela doit être plus terrible encore à accepter, parfois. Mais je suis prête à parier qu'un paquet de mandataires ont la volonté de donner le meilleur d'eux mêmes. Vu la complexité du métier, je vous assure que si on ne l'aime pas vraiment, on décroche en moins de six mois !! Bon, je fais d'une pensée perso une grande règle, j'ai tort, mais s'il vous plaît, papypierre, essayez de nous faire confiance et accordez nous la possibilité d'être faillibles sans imaginer que l'on ne fera rien pour rectifier les choses. S'il vous plaît, essayez de croire que nous ne faisons pas nos métiers avec négligence, avidité ou quoi que ce soit... ON a signé pour exercer, on doit être responsables de nos actes, OK. On le fait. Tous les jours. Quoi qu'il arrive. Mais l'ampleur des notions législatives, financières... nécessaires à aider plusieurs dizaines de personnes (en même temps) à gérer leur vie, fait que nous ne pouvons pas raisonnablement avoir tout en tête tout le temps. C'est normalement un réflexe professionnel d'avoir une idée, de chercher à la partager, de vérifier si elle est exacte et d'avertir l'interlocuteur si une erreur d'interprétation se glisse quelque part... Pourquoi ai je l'impression que vous avez du mal à faire confiance au métier ? Bien cordialement.