Bonsoir,
il n'y a rien a prouver de la part du majeur protégé car ce sont des actes faits par des tiers, des chèques signés falsifiés, et un accès au coffre suspect, mon père étant chez moi et la clé gardée par ce tiers, un parent (consigné dans acte de succession). Ce qu'on peut lui reprocher est de ne pas avoir vérifié ses extraits, mais son courrier arrivait chez ce parent et n'avait pas la clé de la boite à lettres...il ne lui transmettait pas le courrier car il le pigeonnait!
La banque s'oppose à ce que je m'en occupe car je la suspecte de connexion delictueuse avec ces tiers qui sont aussi des clients, mon avocat me dit que les faits seraient prescrits à compter de leur découverte (?), ceux ci variant s'il s'agit d'un délit(abus de faiblesse) ou du domaine du civil.
Si le représentant légal ne peut pas agir dans l'intérêt de la personne protégée, il y a prescription d'office sur tout le passé litigieux dont elle pu être victime, et là c'est la porte ouverte à tous les abus sur les personnes vulnérables succeptibles de devenir des majeurs protégés, une énorme contradiction donc par rapport au but recherché...

Je crois quand même que l'Art 504 permet de se retourner même trente ans en arrière si cela avait été un problème type succession à contester(acte d'avant 2006 et pb autre qu'état mental bien sûr)...
La meilleure c'est que la banque m'en veut tellement que le Dirlo régional de l'enseigne a donné consigne de m'interdire toute opération sur le patrimoine bancaire, et justement je devais rectifier un petit truc avant de donner mon bilan de gestion annuel. J'en ai évidemment informé le JT...