Bonjour,
tutrice privée au jourd'hui, salariée d'association hier, et en réponse à votre question : le coût d'une mesure pour un protégé est désormais exactement le même, que le tuteur soit une association ou un privé, puisque le calcul est identique et fixé par décret. L'association est payée par dotation globale en fonction de l'activité n-1, mais le protégé, lui, règle en une participation au mois tutelle, en totalité ou partie, en fonction de ses ressources. Donc, pas d'incidence sur le prix.
Pour la qualité du service, ça dépend de l'humain. J'ai travaillé dans une association où la qualité du service était la dernière roue du carrosse, les principes sont beaux et affichés, mais leur application très aléatoire. L'absence de contrôle a permis des détournements de fonds et des dépenses inadaptées à la situation des protégés, de la part d'une déléguée à la tutelle très indélicate. Une surcharge de travail et des défauts graves d'organisation et de gestion incompatibles avec la qualité du service font le reste.
Depuis que je suis privée, je respire et je peux travailler avec l'éthique à la laquelle je crois. Donc, question d'humain. J'ai pour ma part des compétences variées ayant un diplôme de Sup de Co, une expérience bancaire et des compétences personnelles en psychologie, plus la formation 'tuteurs aux majeurs protégés'.
A Toulouse, les juges estiment que les asscociations sont là pour prendre ce que les privés refusent, les privés apportant en principe un plus au niveau de la relation et du temps accordé à chacun, ce que je confirme. Cela dit, il y a des pratiques anciennes à banir comme le manque de communication. Mais la nouvelle loi me paraît apporter des garanties de transparence et de respect du protégé. Ne pas hésiter à demander un arbitrage au juge en cas de conflit.