arbitre, vous avez tout à fait raison nous n'avons pas assez insisté sur l'importance d'éviter de braquer le conseiller bancaire et de privilégier d'abord la voie de la persuasion.
Devant mon étonnement, j'ai appris qu'une banque n'était nullement tenue de délivrer des moyens de paiement !
Effectivement chaque banque est libre de choisir ses clients et la nature des services qu'elle leur vend. C'est pourquoi la persuasion est souvent la seule voie possible, vous avez raison de le souligner.
La difficulté évoquée par Guijo est cependant différente puisque la banque refuse d'adresser les relevés bancaires à sa fille et non plus à sa curatrice. Ce qui est totalement illégal... et dénote avant tout une incompréhension de la situation. D'où l'intérêt de venir avec les textes de loi pour expliquer ce qu'implique une curatelle simple. Mais nous aurions effectivement dû préciser que le but était d'expliquer et non de menacer.
Quant au besoin d'escalader, là encore il ne s'agit pas de mépriser l'interlocuteur mais plutôt de lui permettre de se décharger d'une responsabilité qu'il n'a pas toujours l'envie ou les compétences d'assumer. Soit il saisit la perche et s'empresse de transmettre au responsable d'agence. Soit il préfère garder la main auquel cas vous la lui laissez mais il sait alors qu'il doit trouver une solution satisfaisante.
De toutes façons globalement le principe est toujours le même :
- il faut être fort, c'est à dire connaître les droits et devoirs de chacun et être en mesure de pouvoir les exiger (cf notification en LR-AR),
- faire en sorte que son interlocuteur s'en rende compte,
- mais rester toujours dans une attitude humble d'empathie et de compréhension en essayant de faire partager à chacun les contraintes et le ressenti de l'autre.
Ce que vous avez justement très bien fait en
faisant comprendre à la préposée que la justice avait jugé que ce citoyen devait retrouver toutes ses responsabilités, [et qu']il était difficile de s'entendre dire que la banque elle, ne lui faisait pas confiance
Nos interventions insistent presque toujours sur ce point, et parfois lourdement. Mais sur cette réponse (face à une violation flagrante des règles bancaires élémentaires) nous sommes restés sur les seuls aspects formels : merci d'avoir rectifié.